Photo de Marie-Bénédicte en 2017

Lourdes,

Bien sûr,         

C’est Marie resplendissante

C’est le roc de la grotte sécurisant

C’est la source vivifiante.

Bernadette Soubirous a mission de nous mener à la Vierge. La jeune adolescente, née en 1844, vit dans le « moulin du bonheur » comme elle l’a baptisé. En raison d’une épidémie de choléra en 1855 et une grande sècheresse en 1856, la famille Soubirous est ruinée et se réfugie au cachot, un lieu trop insalubre pour les prisonniers… mais pouvant encore abriter des pauvres…

Malgré une santé fragile, Bernadette travaille dur pour aider ses parents. Elle n’a pas le temps d’aller à l’école. Elle ne sait ni lire ni écrire. Elle n’est pas allée au catéchisme, mais ses parents lui ont parlé de Dieu et lui ont appris à prier.

En ce 11 février 1858, avec sa sœur et une amie, elle part chercher du bois sur le bord du gave. Arrivées à Massabielle, soudain elle entend un bruit, comme un coup de vent. Elle s’en étonne car il n’y a pas de vent. Elle regarde de l’autre côté du gave. Dans la petite niche d’une grotte, il y a une lumière douce et dans cette lumière elle distingue une belle dame. Celle-ci lui sourit, fait un signe de croix et prend un chapelet. Bernadette fait de même et prie avec la dame.

C’est la première apparition de la Vierge à Bernadette. Di 11 février au 16 juillet 1858, il y aura 18 apparitions. Très vite en présence d’une foule de plus en plus nombreuse, Bernadette restera toujours la seule à voir, entendre, et converser avec la dame qui paraissait dans la cavité de la grotte.

A la troisième apparition le 18 février, la belle dame parle pour la première fois. Elle va demander de donner du temps à la ainsi qu’à l’édification d’une chapelle où il faudra venir en pèlerinage. L’abbé Peyramale, curé de la paroisse, très contrarié par l’apparition créée par les visions de cette jeune Soubirous lui déclare « Que cette dame donne son nom sinon comment veux-tu que je lui bâtisse une chapelle ? »

Bernadette aura la réponse le 25 mars « Que soy era immaculada concepcion ».  La petite voyante répète sans cesse ses mots sur la route du presbytère pour ne pas les oublier. Enfin, monsieur le curé sait que l’apparition est bien celle de la Vierge. Quatre ans plus tôt, le Pape Pie IX a proclamé ce dogme de l’Immaculée Conception, ce dont cet enfant ne peut avoir en connaissance.

Le message de Marie est confirmé au fil des rencontres. « Priez », « faites pénitence ». Elle demande à Bernadette de chercher dans le sol de la grotte la naissance d’une source.

Voilà que sort de terre « l’eau de Lourdes ».   Cette eau qui depuis 160 ans rafraichit, fortifie, guérit. Cette eau que les pèlerins diffusent dans le monde entier prolongeant ainsi les grâces ressenties au sanctuaire.

On voir accourir à Lourdes ceux qui sont en quête de pardon, de guérison de l’esprit et du corps. Tous ceux qui veulent entendre sa bonne nouvelle. A l’Annonciation, Marie a été la première à accueillir le Seigneur. La cité mariale représente l’image idéale de l’accueil. S’y côtoient pèlerins locaux   ou du monde entier, malades et bien portants, fragiles et solides dans leur foi. C’est la démarche de gens de tous âges, de tous horizons, de toutes confessions.

Beaucoup viennent à Lourdes avec l’espoir d’une guérison. La vie nous apprend que si Dieu ne supprime pas toujours la souffrance, il la remplit de sa présence.

En 160 ans, Lourdes a reconnu 70 miracles. Ne sont pas répertoriés tous les cas qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête. Surtout il ne paraît nulle part la conversion des cœurs ce qui doit être chose courante. Sœur Bernadette Moriau déclarée officiellement guérie ce 11 février 2018 ne dit-elle pas « On n’est jamais la même après un voyage à Lourdes. » 

La communion de prière près de la grotte ou au moment des processions et de la messe internationale sont des temps forts porteurs de joie et d’espérance.

Il ne faut pas oublier ce qui se vit au niveau des pèlerinages et de l’hospitalité.

Malades et hospitaliers qui reviennent plusieurs années de suite se retrouvent tout heureux comme si c’était un retour en famille. Il s’agit bien d’une famille où chacun cherche à rendre le séjour de l’autre le meilleur possible.

Des moments sont vraiment émouvants : le sourire, le courage des grands malades. L’image de cette petite Elisabeth, 7 ans, qui s’affaire avec talent au réfectoire. Le témoignage de cette jeune qui déclare le jour où il fête ses 18 ans, « je reviendrai parce que j’ai compris que c’est en se donnant que l’on est heureux. »

Les hospitaliers d’âge mûr (voire très mûr) si leur santé le leur permet sont fidèles au poste. Depuis quelques temps, des jeunes (voire des très jeunes) sont là pour prendre la relève et c’est une grande joie pour tous. Par contre, le nombre de personnes qui s’inscrivent comme pèlerins ou malade est chaque année en baisse.

   S’inscrire comme pèlerin comme malade ou comme hospitalier, c’est répondre à l’appel de Notre-Dame de Lourdes.

Comment faire ?

  • Réserver sur son agenda les 17-18-19-20 juillet 2018
  • Se signaler au centre paroissial (Thiviers) pour recevoir le dossier d’inscription (en général en mai).
  • S’inscrire (en général début juin au plus tard)

L’accueil Notre-Dame reçoit ceux qui ont un suivi médical et besoin d’assistance à la marche et à la station debout.

Propositions d’hébergement pension complète (en euros)

Séjour Séjour en chambre individuelle
Abri St Michel 67
Hospitalet (pas illimité) 89
Hôtel Sandrine (repas à St Michel) 113 155
Hôtel Corona 114 162
Hôtel Angélic 126 180
Hôtel Irlande 144 228
Hôtel d’Angleterre 156 231
Hôtel de Paris 168 240

 

Santé : Si vous marchez difficilement, si vous ne pouvez pas rester debout, il y a des solutions.

Si vous suivez un traitement, il y a des médecins au sein de l’équipe d’accompagnement.

Une personne de notre secteur paroissial a fait cette expérience en 2017. Dès son retour, elle souhaitait s’engager pour 2018.  Combien serons-nous à nous engager pour le pèlerinage diocésain à Lourdes du 17 au 20 juillet 2018 ?

Solange COUVRAT-DESVERGNES

 

Liens utiles :

Le sacrement des malades sera intégré à la messe du dimanche 6 mai 2018 à Thiviers, à 10h30.           

Le sanctuaire de Lourdes