La Coquille,

l’église Saint-Joseph

 

Vue de la RN 20 qui traverse le bourg, l’église de La Coquille est située en bas de la place Saint-Jacques de Compostelle. Elle est adossée à l’ancien champs de foire. La première pierre de cet édifice a été posée en 1867. Cinq ans plus tard, l’église fut bénie et inaugurée, le 6 janvier 1873, par M. l’abbé René Bernaret, vice-président de la Société historique et archéologique du Périgord, sous l’épiscopat de Mgr Dabert, évêque de Périgueux.

Elle est en forme de croix latine assortie de deux chapelles.

 Le chœur bénéficie d’un bon éclairage grâce à cinq vitraux qui représentent : Saint-Pierre avec son trousseau de clés ;

Sainte-Anne instruisant Marie, sa fille ; le Sacré-Cœur-de-Jésus, Saint-Jean-Baptiste, avec son bâton terminé d’une croix et nanti d’un fanion nommant « l’agnus Dei », avec un agneau à ses pieds ; Notre-Dame-de-Lourdes.

Parmi les autres croisées, citons :

 – Sur le côté gauche, Notre-Dame du Rosaire devant Saint-Dominique ; Saint-Jean-l’Évangéliste avec son évangile et son aigle en arrière ; saint Paul avec son épée rappelant son martyre, Saint-Louis de Gonzague.

– Sur le côté droit, Saint-Joseph, Saint-Benoît, Sainte-Lucie et Sainte-Thérèse d’Avila nantie de son livre et d’une petite croix.

Il y avait aussi de part et d’autre du portail deux vitraux de petite dimension ; un seul subsiste aujourd’hui, il représente le baptême de Notre Seigneur Jésus.

Le tombeau du maître-autel comporte trois médaillons qui reprennent respectivement l’allégorie du pélican nourrissant ses petits, l’image du Bon Pasteur et  l’Agneau Pascal.

La chapelle de droite est dédiée à Saint-Joseph, comme le rappellent la statue qui le surplombe et le vitrail qui l’éclaire.

La chapelle de gauche est consacrée à Notre-Dame-du-Rosaire ; son vitrail évoque l’apparition de la Vierge demandant à Saint-Dominique d’inciter à la récitation du rosaire. L’autel qui y a été placé est formé de différents panneaux en bois sculpté du XVIIIe siècle, remplois de l’ancien maître-autel de l’église Sainte-Marie-de-Frugie, déconstruite en 1905 en raison de son mauvais état ; parmi ceux-ci, deux sont particulièrement remarquables : l’un représente La Visitation, l’autre, La Fuite en Égypte.

À son fronton a été placée une Vierge à l’Enfant, en pierre, assise sur un banc. Elle est datée du XIIIe– XIVe  siècle ; bien que partiellement mutilée, c’est une œuvre classée aux Monuments historiques le 18 février 1953 en raison de sa belle facture.

Terminons ce rapide descriptif avec le clocher. Il abrite trois cloches : la plus grosse pèse 583 kg, la seconde, 345, et la troisième, 150. Les deux premières ont été fondues par les soins d’ Émile Vauthier, de Saint-Émilion ; la troisième provient de l’ancienne église de Sainte-Marie-de-Frugie.

Après avoir pris pour nom celui de l’insigne des pèlerins, La Coquille a parachevé en 2008 sa vocation de ville étape sur le chemin de Saint-Jacques avec la création d’une station d’accueil voisine de l’église, au bout de l’impasse Saint-Jean.

 

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