Il s’appelle coronavirus, la petite bête qui est à l’origine de notre malheur. Si petit et invisible à l’œil nu qu’il soit, il était suffisamment gros pour perturber toute l’humanité et mettre en difficulté les puissants de ce monde. Trois mois d’arrêt d’activités sur notre planète ; ce qui entraîne des conséquences importantes tant négatives que positives. Nous en énumérerons juste quelques unes.

         Un proverbe africain dit : «  C’est quand le vent souffle qu’on découvre l’anus de la poule ». Le Covid-19 a mis à nu notre fragilité. Il a fallu son arrivée pour que l’homme du 21ème siècle découvre qu’il n’est pas aussi puissant qu’il ne le croyait.

         Des milliers de personnes ont souffert et souffrent encore sous le regard impuissant des médecins et scientifiques. Nous avons vu des milliers de personnes mourir, réduisant ainsi le nombre de la population de notre planète, malgré le nombre de médecins et scientifiques que compte le monde. N’était-il vraiment pas possible de trouver une solution ? En tout cas, la preuve est là. l’unique solution est : « Restez chez-vous! » 

         Oui, nous sommes restés chez-nous et les conséquences sont drastiques :

– paralysie partielle ou totale de l’économie dans beaucoup de pays, tant au niveau public que privé. Les secteurs privés semblent à mon avis les plus touchés, étant donné qu’il faille fonctionner pour avoir de quoi payer les ouvriers. Beaucoup verront probablement leur salaire diminué ou même perdront leur emploi. c’est le début du commencement d’une crise économique  assez grave. Même l’Église n’en est pas épargnée.

– le stress ne nous a pas épargnés. L’isolement au domicile ou dans un lieu dédié à la quarantaine, auquel le public est rarement préparé, peut avoir des effets psychologiques importants. Jamais dans l’histoire de l’humanité une quarantaine aussi stricte, longue et vaste n’avait été mise en œuvre.

– préoccupation pour l’avenir. Un grand nombre d’acteurs politiques, économiques, intellectuels s’arrachent les cheveux pour imaginer des modalités pour réinventer la société après ce confinement.

– le grand gagnant c’est l’atmosphère : puisqu’il y avait moins de circulation et de vol, il y avait aussi moins de pollution. Ce qui était bienfaisant pour la nature.

         Vu l’ampleur de la crise, des questions surgissent certainement dans nos esprits : que devons-nous faire ? Comment pourrions-nous nous en sortir ? À la veille du grand jubilé de l’an 2000, Saint Jean Paul II disait : « Entrons dans l’espérance ». Oui, entrons dans l’espérance. Si l’avenir semble flou et trouble, rien n’est impossible à Dieu. Confions lui nos soucis et nos préoccupations. S’Il est amour, ne saurait-Il pas s’occuper de nous qui sommes ses enfants ? Lisons Mathieu 6, 25-34.

Pierre Lamo