Vu la grandeur du mystère pascal, l’Église trouve qu’il est important et nécessaire de se préparer soigneusement avant de le célébrer d’un cœur purifié.

(Préface de Carême n° 1.)

Cette préparation s’étale sur une période de quarante jours appelée « Carême » qui nous unit au mystère de Notre Seigneur Jésus. De son origine latine « quadragesima », le Carême est donc cette période de quarante jours qui précède Pâques et qui nous fait entrer dans le combat de Dieu en gardant les yeux fixés sur Jésus-Christ, dans une attitude de préparation intérieure à sa Passion.

Le vocable « quadragesima » nous rappelle symboliquement les quarante heures passées par le Christ dans le tombeau entre le Vendredi Saint et le matin de Pâques ; les quarante jours que Jésus a passés dans le désert (jeûne, prière et tentation), (Mt 4, 1-11) ; les quarante jours où Moïse jeûna avant de recevoir les Dix Commandements (Exode 34, 28) ; les quarante années où le peuple d’Israël marcha à travers le désert pour regagner la Terre Promise.

Le Carême commence Mercredi des Cendres par l’imposition des Cendres pour nous rappeler que nous sommes poussière et que nous retournerons à la poussière et qu’il est urgent et nécessaire de se convertir et de croire à l’Évangile. Nous entrons en Carême dans un climat de pénitence et du jeûne. Et tout au long de ce temps, la prière, la pénitence et le partage devront être vécus avec plus d’intensité. Ce sont les trois piliers de ce temps fort que l’Église nous propose.

Le Carême s’achève avec le dimanche des Rameaux qui nous introduit dans la semaine Sainte où la méditation sur la Passion du Christ est vécue avec plus d’intensité. Au bout du combat, il y a la résurrection du Christ et notre propre résurrection à célébrer dans la joie et l’action de grâce.

Abbé Pierre LAMO, Curé

Bonne montée vers Pâques !